29-31 octobre 2019, Principauté de Monaco: Sous la thématique : « Réconcilier l’humanité et la planète : perspectives dans l’espace francophone à la veille des 50 ans de l’Organisation Internationale de la Francophonie ».
On voit sur la photo La Secrétaire générale Louise Mushikiwabo.
La conférence ministérielle de la Francophonie fut précédée par la 108e session du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), ayant eu lieu le 29 octobre. sous la présidence de M. Zohrab Mnatsakanyan, Ministre des Affaires étrangères d’Arménie, aux côtés de la Secrétaire générale de la Francophonie, Madame Louise Mushikiwabo.
La Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) fait partie des trois instances consacrées par la Charte de la Francophonie avec le Sommet et le Conseil permanent de la Francophonie (CPF). La CMF assure la continuité politique du Sommet de la Francophonie.
Le Conseil permanent de la Francophonie (CPF) est l’instance chargée de la préparation et du suivi du Sommet, sous l’autorité de la Conférence ministérielle. Il est à la fois animateur, coordonnateur et arbitre de l’action de l’Organisation. Il fait partie, avec le Sommet et la Conférence ministérielle de la Francophonie, des trois organes décisionnels consacrés par la Charte de la Francophonie. Présidé par la Secrétaire générale de la Francophonie, il se prononce sur ses propositions et la soutient dans l’exercice de ses fonctions.
C’était la première fois que Monaco accueillit une Conférence ministérielle de la Francophonie générale, il s’agit d’un pas important pour la Principauté.
La Conférence ministérielle de la Francophonie sera l’occasion de lancer une réflexion sur les perspectives de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), notamment en faveur du développement durable, dans toutes ses composantes alliant économie, social et environnement. Le Gouvernement Princier a ainsi souhaité mettre l’accent sur un thème qui lui est particulièrement cher : la promotion du développement durable, en ayant fait le choix de traiter ce sujet de manière large et dans sa dimension plurielle sous l’angle : « Réconcilier l’Humanité et la Planète : perspectives dans l’espace francophone à la veille des 50 ans de l’OIF».
Cette proposition avait été soumise par S.E. M. Gilles Tonelli, alors Conseiller de Gouvernement-Ministre des Relations extérieures et de la Coopération, à l’occasion de la 35e Conférence ministérielle de la Francophonie qui s’est tenue à Erevan en octobre 2018 et approuvée par les États et Gouvernements membres de la Francophonie. Ce thème sera décliné par la présentation, par le Gouvernement Princier, d’un projet de résolution relatif à la préservation des océans et par l’organisation d’un événement parallèle relatif au tourisme durable, en partenariat avec l’Institut de la Francophonie pour le Développement durable.
La Principauté de Monaco a mis en place, depuis septembre 2018, un Comité de pilotage, sous la responsabilité de Madame le Directeur général du Département des Relations extérieures et de la Coopération, laquelle est également le Correspondant national auprès de l’OIF.
La Francophonie, une organisation internationale
L’OIF a vu le jour le 20 mars 1970 – sous l’impulsion des présidents Senghor (Sénégal), Bourguiba (Tunisie), Diori (Niger) et du Prince Sihanouk (Cambodge) – 21 pays se sont réunis à Niamey (Niger), pour créer l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), devenue aujourd’hui l’Organisation internationale de la Francophonie. Les francophones peuvent s’appuyer sur un dispositif institutionnel voué à promouvoir la langue française et la coopération entre leurs pays (l’OIF rassemble actuellement 88 États et gouvernements). Le Sommet des chefs d’État et de gouvernement, qui se réunit tous les deux ans, est la plus haute des instances politiques décisionnelles de la Francophonie, avec la Conférence ministérielle et le Conseil permanent.
L’OIF mène des actions politiques et de coopération dans les domaines prioritaires suivants :
– langue française et diversité culturelle et linguistique
– paix, démocratie et droits de l’Homme
– éducation et formation – développement durable, économie et solidarité. Dans l’ensemble de ses actions, elle accorde une attention particulière aux jeunes et aux femmes ainsi qu’à l’accès au numérique
Conférences ministérielles
La Charte de la Francophonie reconnaît deux conférences ministérielles permanentes qui sont aussi les deux plus anciennes institutions de la Francophonie : la Conférence des ministres de l’Éducation des pays ayant le français en partage (CONFÉMEN) et la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports des pays ayant le français en partage (CONFÉJES). La CONFÉMEN œuvre pour la promotion de l’éducation et de la formation professionnelle et technique, et constitue l’instrument privilégié qui permet aux États et aux gouvernements de conjuguer leurs efforts en vue de développer leurs systèmes éducatifs. Son rôle est d’orienter les politiques éducatives dans les pays membres à travers des décisions et des recommandations.
La CONFÉJES appuie les pays membres pour l’élaboration et/ou la mise en œuvre des politiques nationales de jeunesse et de sport. Elle met en place des programmes de formation en faveur de l’insertion sociale et économique des jeunes, ainsi qu’à destination des cadres et des sportifs.
Pour toute information additionnelle:
https://www.francophonie.org/monaco-36e-session-de-la-conference-ministerielle-de-la-francophonie-780
———————-
Images par la Francophonie.